Friday, April 4, 2008

Le développement durable / L'empreinte écologique

Je me suis permis de modifier légèrement un extrait d'un récent article de presse afin de vous permettre chers amis/amies d'exprimer votre point de vue sur des sujets écologiques qui devraient tous nous préoccuper.

Voici le contenu (modifié) de cet article :-

Le développement durable

Dans le ‘World Conservation Strategy Report’, on peut voir des photos de la Terre prises par l'équipe de Neil Armstrong à partir de la lune en 1969. Elles montrent qu'il n'y a pas de frontière sur Terre et que celle-ci est composée de deux parties seulement, la terre et la mer. Ce qui signifie que toute destruction de l'environnement dans un endroit a des effets partout sur notre planète.

Pour remédier à la situation :-
- l'environnement doit pouvoir continuer à fonctionner pour la survie des hommes
- il faut préserver la diversité génétique
- il faut que nous soyons plus justes en adoptant une politique de développement durable.


Un biologiste de formation et animateur du club de l’environnement naturel à Maurice, estime que les hommes ont le droit de prendre tout ce qu'ils souhaitent de la nature, mais encore faut-il donner à cette dernière le temps de se renouveler.

Nous devons vivre sans accaparer les ressources pour nous enrichir. Il nous faut prendre juste ce qu'il nous faut de la nature pour pouvoir vivre et lui donner le temps de se renouveler.

Selon lui, malheureusement seulement 1 % de la population suit ce principe et il estime que l'avenir de Maurice est très sombre car nous sommes déjà arrivés au bord du précipice. Il nous faut maintenant renverser la vapeur. Il nous cite qu'un exemple : nous menons une bataille contre le plastique depuis des années. Mais cette matière continue à polluer notre environnement. Et quid des ordinateurs ? On ne connaît pas vraiment le moyen de s'en débarrasser convenablement


L'empreinte écologique


L'empreinte écologique mesure la consommation humaine de ressources naturelles. C'est un outil qui sert à mesurer la pression exercée par l'homme sur la nature, sachant que chaque personne a un impact sur l'environnement de par sa façon de vivre.

Cet indicateur a été inventé au début des années 1990 par Mathis Wackernagel et William Rees, spécialistes en planification. L'empreinte écologique permet de contrôler si l'économie humaine, qui puise dans les ressources naturelles, respecte ou non la capacité de régénération de la planète.


L'empreinte écologique est calculée en hectares globaux. Un hectare global est un hectare biologiquement productif avec une productivité mondiale moyenne. L'empreinte écologique correspond à la surface nécessaire au mode de vie d'une personne pour produire sa nourriture, les biens qu'il consomme et absorber ses déchets. On peut étudier l'empreinte écologique d'un individu, d'une famille, d'une ville ou d'un pays. En ramenant le nombre d'hectares trouvé aux nombres d'individus étudiés, on peut effectuer des comparaisons entre individus ou entre pays.

La terre possède 11,3 milliards d'hectares de surfaces biologiquement productives, comprenant des terres et des surfaces d'eau. En prenant une population de 6 milliards d'hommes, il y a sur Terre 1,8 hectare global disponible par personne de terres et de mers biologiquement productives. Cette surface va diminuer au fur et à mesure que la population augmente. Quand l'empreinte par personne est supérieure à 1,8 hectare, on parle de déficit écologique.

L'empreinte écologique moyenne est évaluée 13,5 milliards d'hectares globaux, soit 2,2 hectares globaux par personne. Il y a un dépassement de 21% par rapport à l'espace disponible. Les activités humaines consomment donc largement plus que la capacité de régénération de la planète. Depuis les années 1960, l'empreinte écologique n'a pas cessé d'augmenter. Les pays riches sont aussi ceux qui ont les plus grands déficits écologiques.

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1 comment:

Anonymous said...

Voici un autre extrait d'un article de presse :-

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ENVIRONNEMENT "Carbon Reduction Initiative"

L'Air Mauritius Centre passe au vert

Trois tonnes ; c'est le taux de réduction des émissions de carbone CO2 (la Dioxide de Carbone) les quatre premiers jours de la campagne " 100 Hours Carbon Clean-up ", organisée par la Mauritius Estate Development Corporation Ltd (MEDCOR) au bâtiment Paille en Queue (Air Mauritius Centre), Port-Louis, du 13 au 27 octobre dernier. Cette campagne vise à sensibiliser tous les occupants de ce bâtiment concernant l'impact de leurs activités quotidiennes sur l'environnement.

" Les premiers relevés sont encourageants. Cela démontre que notre campagne "Carbon Reduction Initiative" visant à encourager les quelque 800 personnes travaillant à l'Air Mauritius Building à adopter de petits gestes très simples pour réduire l'impact de leurs activités professionnelles quotidiennes sur l'environnement par une utilisation rationnelle de l'énergie électrique a été largement suivie ", se félicite Michaël Joseph, directeur de Medcor.

La campagne Carbon Reduction Initiative de la Medcor se situe dans le cadre de la troisième édition de la campagne internationale " 100 Hours Carbon Clean-up ", organisée par la Chartered Institution of Building Services Engineers (CIBSE) pour sensibiliser l'opinion à la nécessité de prendre des mesures en vue de réduire l'empreinte carbone des bâtiments, c'est-à-dire réduire les émissions de CO2 des bâtiments.

" Notre empreinte carbone et l'impact de nos activités sur l'environnement sont en fait la mesure de nos émissions de gaz à effet de serre que nous émettons en termes de tonnes ou de kilos de CO2 équivalent durant nos activités quotidiennes ", explique Michaël Joseph. " Chez Medcor nous avons choisi, pour faire simple, de mesurer notre empreinte carbone en termes de Kw/h d'électricité que nous utilisons quotidiennement, d'où l'accent de notre campagne à inciter les occupants de l'Air Mauritius Centre à utiliser judicieusement l'énergie électrique à travers l'adoption de gestes quotidiens très simples ", poursuit notre interlocuteur. " Maurice étant largement dépendante de l'énergie fossile pour son énergie, il nous est donc très facile d'utiliser notre facture d'électricité mensuelle comme outil pour mesurer l'augmentation ou la diminution de notre empreinte carbone ", ajoute-t-il.

Les 100 heures de la campagne de Medcor se sont étalées sur 15 jours, du 13 au 27 octobre. " C'est une campagne qui a été faite sans aucun coût additionnel, (cela a coûté zéro sou) mais qui a seulement nécessité, de la part de chacune des personnes travaillant au Paille en Queue un changement de comportement dans l'utilisation de l'énergie électrique. Notre message de base est "Utilisez l'électricité qu'en cas de besoin et débrancher tout ce qui n'est pas indispensable !" ", élabore Michaël Joseph.

Selon le directeur de Medcor, éteindre par exemple les lumières d'une chambre de 15 m2 durant la nuit, permet une réduction de quelque 444 kg de CO2. Remplacer les lampes fluorescentes d'un bâtiment de la taille de Paille en Queue par des ampoules économiques en y ajoutant des détecteurs de mouvement peut permettre de ne pas libérer 203 tonnes de CO2 par an. Autre exemple : éteindre le photocopieur la nuit et durant le week-end réduit l'empreinte carbone par 20 kg de CO2 chaque mois.

Dans le cadre de cette campagne Medcor a distribué des dépliants à chacun des occupants du bâtiment leur donnant des consignes pratiques sur comment économiser l'électricité. En outre, des autocollants du même genre ont été apposés ostensiblement à chaque entrée ou sortie des différents bureaux. " Toute personne qui entre ou qui sort peut ainsi voir ces consignes claires et précises ", affirme Michaël Joseph.

Par ailleurs, un suivi rigoureux de la campagne a pu être entrepris à travers les Campaign Leaders qu'on a nommés à chaque étage du bâtiment. " La direction de Medcor est d'avis que cette campagne servira de départ pour une action à plus long terme et qui s'insère dans le concept "Maurice île Durable", prôné par le gouvernement ", conclut le directeur de Medcor.
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